Sauts de la Mataroni

Soumis par Didier le 27 août 2009, 17:54

Sauts de la Mataroni
Un peu au-dessus de l’accès à la savane roche Annabelle, il y a un saut, un beau, un gros auquel souvent on s’arrête lorsqu’on fait la Mataroni. Ce qui se passe au-dessus, c’est ce que nous voulions déterminer…
Le saut bivouac-ideal

Après avoir fait passer Saut Lavillette à notre pirogue, elle nous débarque à Saut Trou Cochon. Partis avant 6h de Cayenne, il nous reste suffisamment de temps alors pour passer les 2 portages de ce saut, puis celui de Saut Ciment, pour arriver au Saut « Bivouac Idéal » pour notre première soirée.

Situé 30-40 minutes au-dessus de l’accès au layon de la Savane Roche Annabelle, le lieu est parfait pour le bivouac: la forêt y est dégagée, le saut superbe, propice à la baignade, tout va bien…

 

Le lendemain, les choses sérieuses: nous savons qu’il y a un bel enchaînement de sauts au-dessus, c’est donc une journée physique!

Il y a différents sauts:

Le saut encombré dans la brume matinale;

Le saut pour faire un bandeau pour aspag.fr 

des sauts à passer à la cordelle (d’autres avec des layons ou encore pour lesquels il faut faire le layon…)

Tous ces efforts méritent quelques instants de détente, heureusement, les sauts offrent des lieux des détentes également

Ici, c’est Cécile qui prend la place au Jacuzzi, pendant que Pierrot se prend la tête en attendant son tour…

Au-dessus des 5 gros sauts qui s’enchaînent, on arrive en début d’après-midi sur une zone de forêt marécageuse, la réserve d’eau de la rivière, qui s’écoule lentement en des bras multiples. La rivière est alors superbe, un aquarium sur fond de sable blanc, parcourant une forêt aux toulouris splendides, mais guère hospitalière pour bivouaquer.

Après avoir parcouru à peine plus d’un kilomètre en une heure dans ce dédale, il faut nous rendre à l’évidence: nous n’atteindrons pas le prochain point prometteur sur la carte, un resserrement de la rivière entre 2 collines où un bivouac sec serait possible: il nous resterait 4 km à parcourir pour cela…

Sagement, nous retournons donc dormir dans les sauts de la matinée.

Le lendemain, nous retournons vers le « bivouac idéal », il nous reste alors tout l’après-midi pour profiter de la savane roche Annabelle, toujours aussi belle.

Un court orage éclate lorsque nous sommes au sommet, l’occasion de discuter un peu avec les entomologistes sur place depuis une dizaine de jours, et de profiter des cascades éphémères se formant à l’occasion…

Le lendemain matin, il nous faut déjà retourner…