C’est à l’occasion des vacances de Carnaval 2010 qu’Orianna nous a proposé une belle ballade sur la Matarony… Une offre difficile à refuser et nous étions donc une douzaine le jour dit !

 

 

Au moment du départ, chacun s’active au club … heureusement Didier, le pro de la sangle rebelle est en action !

Grâce aux efforts conjugués de chacun, les véhicules sont rapidement opérationnels…

Et l’embarquement peut commencer !

Après deux heures de route environ nous arrivons chez Saïd à Régina, où nous attendent deux accueillants carbets . Au choix : Le rectangulaire….

…. ou le rond !

C’est là également que nous prendrons un dernier repas et un dernier petit déj’ assis devant une table et les pieds au sec !

Le lendemain c’est direction le dégrad de Régina pour l’embarquement :

Nous, c’est la pirogue de droite,  qui contiendra trois canoës, deux kayaks, 12 joyeux pagayeurs et leurs petits nécessaires de voyage ! Et tout ça, dans un confort maximal (à moins que ce ne soit « optimal » ?), et c’est pas Cathy qui dira le contraire …

Nous passons ainsi trois heures environ à remonter le fleuve : un petit bout d’Approuague, mais bien vite nous bifurquons sur la droite pour nous retrouver sur la fameuse Matarony. Notre piroguier comme d’habitude maîtrise totalement la situation :

…les populations du fleuve saluent notre passage de grands gestes bienveillants :

Et nous arrivons tranquillement à destination, à savoir « Saut Trou Cochon »…

Alors, c’est là que les choses commencent à se corser ! en effet l’île de « trou cochon » où nous avions déjà prévu de nous prélasser toute l’après-midi….  et bien l’île est sous les eaux !

Vous conviendrez, c’est pas top pour un bivouac !

Nous décidons donc de réaliser un portage qui nous permettra de passer au-dessus du saut de trou cochon pour trouver plus haut un site plus accueillant….Wahou ! c’est qu’il est humide le layon !

Et le saut il est chaud !

Chacun se met alors en action pour trouver une solution :

Dominique toute en réflexion…

Et Denis tout en action !

Il est décidé alors de réaliser le portage ! cela se fait en une petite heure, en évitant tous les écueils…

Nous pouvons alors remonter dans nos embarcations et après quelques coups de pagaies nous accédons à notre lieu de bivouac du soir… sur une pente quelque peu escarpée, mais cela n’effraie pas les pros du carbet bâche !

Orianna a tôt fait de se confectionner un sweet-home accueillant :

… ce qui lui permet ensuite de donner un coup de main à Denis qui s’est lancé dans l’installation d’une demi-douzaine de carbets bâche ! (quand on aime, on ne compte pas!)

Moi-même, je participe à l’effort collectif en supervisant l’installation d’un carbet cuisine, ou chacun aura plaisir à se retrouver la nuit venue, pour un moment de réflexion tranquille (Orianna et Soline ci-dessous en pleine méditation).

… Mais que cherche donc Didier, ainsi, son verre vide à la main ????

Après une nuit tranquille,compte tenu du niveau d’eau important et du courant contraire, nous décidons de remettre à une autre fois la remontée de la Matarony et la découverte de la savane roche Annabelle ! Sage décision…!

Nous commençons donc notre descente du fleuve… L’occasion de croiser quelques batraciens. Hyla Boans, la rainette patte d’oie, la plus grande de Guyane, observe notre passage entre les troncs

et Hypsiboas ornatissimus traverse nos canoës en quelques bonds (merci à Johann et Maël pour les identifications sur le forum « ornithoguyane »)

Alors, la descente se passe bien, mes coéquipières Anne et Orianna sont charmantes…

… et entre deux chavirages (je peux pas dire le bateau de qui à chavirer, j’ai promis à D-d–r de pas le dire),  on peut même casser la croûte… Moment apprécié entre tous ! (et par tous)

La journée se passe donc tranquillement (entre deux chavirages de je peux pas vous dire qui) et le soir venu nous trouvons une zone de bivouac accueillante :

Néanmoins, comme on ne peut pas tous contenir sous le carbet, certains trouvent des zones de couchage aux alentours. Mais la solidarité est de mise. Ainsi, Didier, un ami sûr, me trouve rapidement deux beaux arbres idéalement situés à 2 km du carbet principal…un coin tranquille quoi !

Le lendemain, tout le monde est en pleine forme et chacun vaque à ses occupations. L’organisation se révèle assez traditionnelle :

Caro et Orianna s’occupent de la vaisselle…

Didier combat l’araignée aux grandes pattes…

…. Qui veut lui piquer SON GPS et SES jumelles !!

Mme Polux revient du coiffeur (décoloration…)

Et Mme la Iule voudrait embarquer dans la cocotte de riz, mais on a voté qu’on préférait le riz nature…

 

Et voilà… On a repris le chemin du retour (sauf quelques inconditionnels de la Nature qui ont préféré profiter d’un jour supplémentaire de 100% verdure) pour une agréable descente de la Matarony, jusqu’au dégrad de Régina. Merci à Orianna (La Belle Barreuse ou BB pour les intimes) pour cette jolie sortie !