Angèle

Généralités

  • Départ : Régina
  • Lieu où mettre à l’eau : dégrad de Régina, à voir avec le piroguier.
  • Comment s’y rendre : en voiture
  • État de la route : nationale à trous, en cours de réfection perpétuelle.
  • Lieu ou carbet où dormir avant le départ: Auberge de l’Approuague; carbet de Saïd
  • Où peut-on garer la voiture en sécurité à Régina : Il y a peu de problèmes actuellement,  à moins de connaître quelqu’un sur place… La gendarmerie, ou sous la garde du piroguier s’il est d’accord…
  • Quels piroguiers prendre :  Saïd ou tout autre piroguier de Régina.  Il faut remonter juste au dessus de Saut Mapaou, et être repris en bas du saut (20 min de descente). Env. 350€ pour la montée et la descente.

Planning effectué en 4 jours

 

  • Remonter en pirogue (2h) jusqu’à la confluence. Un carbet rive opposée permet de débarquer confortablement et de se poser un peu avant de partir: parfait pour le pique-nique, mais nous sommes partis de Régina vers 12h, donc on se détend juste un peu les jambes avant de partir.
  • Remontée de la crique vers le premier saut, bivouac un peu avant   du premier  saut. Partis plus tôt, nous aurions pu arriver sans peine au premier sait. Il y a un carbet, monté, entretenu et utilisé par un opérateur touristique grâce à un layon venant de Saut Athanase, donc régulièrement utilisé. Possibilités de carbet bâche au pied du saut, ou légèrement en amont.
  • Arrivée au second saut le jour 2, installation du bivouac en profitant d’une structure correcte avec des bâches poreuses. Le site est accessible également par un layon depuis le premier saut.
  • Jour 3: on monte avec des bateaux vides au dessus. Pique-nique au point haut (« saut 4 »), pûis on redescend au bivouac.
  • Jour 4: départ 9h, on arrive juste comme il faut pour avoir le temps de manger dans le carbet au pied de Saut Mapaou. Le piroguier y arrive à 14h. Retour à la maison.

 

La crique

 

Eau claire, bancs de sables, roches, 2 gros sauts où l’eau s’écoule sur de grandes dalles granitiques recouvertes de salade Coumarou.

Seul point noir en saison sèche: le grand nombre de franchissements, 80 comptabilisés sur une grosse matinée, en descendant du 5ème au 4ème saut. Une bonne condition physique est donc indispensable.

Les petits sauts (points sur la carte) se montent et redescendent à la cordelle sans problèmes lorsque le niveau d’eau est très bas, la descente en bateau est parfois possible, les larges bassins au pied montrent que ça ne doit pas toujours être aussi sage que lorsque nous sommes passés.

Pour les gros sauts, il a fallu porter. Pas de layon, mais nous avons souvent pu profiter de grandes dalles sèches… Là encore, avec plus d’eau, le passage n’est peut-être pas aussi évident. Toutefois, lorsque les passages en suivant les bras à sec de la crique était trop chaotiques, nous n’avons jamais eu de mal à passer en forêt: milieu relativement ouvert, pente raisonnable.

Faune observée

Rien serait un peu pessimiste, mais bien proche du réel: une dendrobate, 1 fois une troupe de petits singes suspectée au cris, quelques cancans, quelques yayas pour pouvoir poser quelques trappes. Mais c’est tout, et remarquablement décevant tout de même.