Constat:
Aujourd’hui, une réelle demande des établissements scolaires, des communes et des associations existent. Cette demande ne peut malheureusement pas être toujours être satisfaite, en partie, par manque d’encadrement.
L’ASPAG emploi un salarié à temps plein et fait occasionnellement appel à des encadrants extérieurs présentant les qualifications requises, via des chèques emploi service.
Par ailleurs, l’activité bénévole est enrichi par le contact de professionnels, dont l’expertise permet à chacun de progresser plus vite
L’activité se concentre sur des périodes clefs, où une unique personne se trouve débordée par la demande.
À d’autres périodes pourtant, des créneaux qui semblent tout aussi envisageables restent vacants.
La hausse d’activité du club ces dernières années rend l’accueil des groupes et les services rendus par l’association parfois de qualité moindre que ce nous voudrions.
Le risque est toujours présent de devoir annuler des séances voire de dénoncer un accord suite à un imorévu
Pour continuer et s’améliorer :
Pour répondre à cette demande, tout en garantissant une prestation de qualité, l’ASPAG envisage de recruter un second salarié à plein temps. En plus de l’encadrement des groupes, celui-ci aura pour rôle le développement des activités.
Au vu du profil recherché (personne ayant une certaine expérience, compétence dans le montage de dossiers, …) et des premiers retours de recherche, il semble peu probable de trouver une personne qui serait éligible à un contrat Unique d’Insertion notamment du fait de l’âge.
Afin d’avoir la possibilité et les moyens de recruter une personne avec de l’expérience, une aide du type Plan Sport. Emploi semble mieux adaptée.
Un second Brevet d’état permettrait de rendre la situation plus robuste: vis à vis des situations imprévues: le nombre d’annulation diminuerait drastiquement, et les solutions à apporter serait plus simple: sous la responsabilité de l’encadrant restant, un encadrant moins qualifié peut suffire le plus souvent
Aménagement des infrastructures
Situation actuelle
L’une des grandes faiblesses de l’ASPAG réside dans ces infrastructures. L’ASPAG dispose actuellement d’un bâtiment en bois sur son site principal et de deux containers sur le site du lac Saccharin.
Le profil actuel de la plage rend cette année les embarquements/débarquements sur la plage souvent dangereux, les activités sur le lac du Saccharin sont donc particulièrement nombreuses.
Une autre faiblesse liée aux infrastructures est la non adaptation des locaux à tous les publics handicapés… alors que nous aimerions travailler davantage avec eux.
Par rapport à ce constat, l’ASPAG a plusieurs objectifs :
conforter l’accueil de groupes sur les principaux lieux de pratique de l’A.S.P.A.G,
augmenter le nombre de groupes accueillis,
permettre e stockage et la manutention des bateaux aussi aisés que possible
Moyens mis en œuvre
Conscient de cette faiblesse, une partie du budget de l’ASPAG est chaque année consacrée à la rénovation et à l’adaptation des locaux. Il faut noter que les bénévoles de l’association se mobilisent fortement lors des Mayouris ou lors d’actions ponctuelles pour entretenir les locaux et les espaces. Sans cette mobilisation, beaucoup moins de travaux seraient réalisés.
À faire en urgence
La toiture, en tôle et en bord de mer depuis 1998, doit être changée. La première moitié (exposée, et qui commence à fuir) le sera pendant la saison 2010-2011. L’autre pan de toiture devra être changé sans tarder, l’année prochaine probablement.
Un nouveau container va être acheté pour remplacer l’un des containers du Rorota troué par la corrosion.Choisi plus long que le précédent, ce site disposera ainsi d’un espace de stockage plus grand. Il est envisagé d’en réserver une partie pour servir de vestiaire près de ce lieu de pratique régulièrement utilisé.Ceci nous semble important pour permettre aux jeunes, et notamment aux jeunes filles, de se changer à la fin de l’activité tout en préservant leur intimité.
Les projets à moyen terme
L’APCAT entame des travaux devant aboutir au déménagement de ses containers situés au pied du local de l’ ASPAG. Ce terrain dégagé est le seul aménageable sur notre AOT, car la réglementation interdit de construire à moins de 20m de la route.
On peut imaginer idéalement de réinvestir cet espace en accolant une structure bois sur deux niveaux.
Au sol, un large espace pour le stockage de matériel (50 m²) et un espace réservé à la réparation (30 m²), et s’ouvrant sur la mer vers un “espace convivial” permettant les discussions face à la mer.
À l’étage, en mezzanine, un espace de bureau et de stockage de petit matériel peu usité permettrait de mettre à l’abri des zones de passage tout le matériel sensible (pagaies carbone, PC, documentation…).
L’actuel bureau pourrait alors être réinvestit et cloisonné pour servir de vestiaire pour les pratiquants, évitant de laisser pendant les séances les affaires personnelles sur un lieu de passage.
Les moyens nécessaires
Les moyens de l’ASPAG ne sont cependant pas suffisants pour mettre en œuvre l’ensemble des travaux nécessaires. Même si les infrastructures d’accueil sont importantes, d’autres priorités diminuent le budget : acquisition de matériel pour le renouvellement et le développement des pratiques (nouvelles ou non), charges de fonctionnement, charges de personnels…
À ce titre, des demandes de subventions sont régulièrement faites à la fois aux collectivités territoriales et au CNDS pour pouvoir entreprendre ces travaux.
Sur certains projets particulièrement « visibles », une recherche de sponsors privés peut être envisagée: la contrepartie d’un affichage ostensible du partenariat peut être un argument permettant aux entreprises guyanaises de faire leur promotion (notre escalier permettant un accès libre à une des plages de l’île de Cayenne est un lieu de passage fréquenté).
