Élargir le public touché

Soumis par admin le 02 juin 2011, 23:33

Le canoë-kayak nécessite un peu de technique, et du matériel. Deux caractéristiques qui tendent à le rendre inaccessible dans l’esprit de certains: une personne handicapée pourrait penser que ce sport, “extrême”, lui est inaccessible. La barrière de l’investissement matériel peu éloigné de la même manière un public socialement défavorisé.

C’est pourquoi un des objectifs de l’association est d’aller au devant des publics chez qui la pratique du canoë-kayak n’est pas évidente. L’ASPAG propose des prestations d’initiation et de découverte de l’activité à un large public extérieur (établissements scolaires, associations, … ) dans le but de répondre à une demande de pratique sportive, d’éducation, d’insertion et/ou de découverte de l’environnement naturel.

Afin d’élargir au plus grand nombre la pratique du canoë-kayak, l’association développe depuis quelques années son activité d’handisport.

 Ouverture sur la pratique handisport

 Constat

Depuis plusieurs années, l’ASPAG propose des initiations aux enfants autistes de l’hôpital de jour et à des adultes handicapés avec l’Association A.D.A.P.E.I.

Ces personnes sont atteintes de troubles plus ou moins importants et peuvent ainsi combler certaines déficiences au niveau psychomoteur, comportemental ou relationnel dans ces situations. La pratique du canoë-kayak et de la pirogue par un public handicapé est une occasion d’apprentissages de connaissances, de socialisation et de sensibilisation au monde des objets et des êtres vivants.

 

Les objectifs de ces séances d’initiation sont de :

  • favoriser le développement des capacités organiques et motrices,

accéder à un domaine de la culture que constitue la navigation fluviale et maritime,

offrir les connaissances et le savoir relatifs à l’entretien de ses potentialités et à l’organisation de sa vie physique.

 Moyens déjà mis en œuvre

  • Travail en collaboration avec des associations partenaires permettant d’atteindre de manière efficace certains publics et de bénéficier de leur expérience dans la gestion de ces publics

  • Temps important consacré à l’accueil des groupes par le BE de l’ASPAG

  • Achat de bateaux pour la pratique handisport

 Projets pour développer d’avantage l’handisport

Suivi d’une formation axée sur la pratique de l’handisport pour améliorer l’encadrement et les pratiques proposées au public handicapé par le BE de l’ASPAG

Développement de la pratique de la pirogue Va’a (Cf. Annexe 2) de 6 places pour diversifier les activités handisport.

  • Les pirogues Va’a de 6 places permettraient de faire des sorties en groupe. Les pirogues en bois sont lourdes et inadaptées à la mer. Les pirogues polynésiennes (Va’a) sont conçues pour la mer, et plus légères car fabriquées maintenant en résine. Leur acquisition permettrait une pratique en randonnée, soit en mer, soit sur les grands fleuves (Mahury, Kourou, Maroni ou Oyapock), et la mise à couple de deux pirogues de 6 permet à un unique encadrant-barreur d’emmener un groupe conséquent de pagayeurs, quelque soit leur niveau.
  • Dans la mesure du possible, elles permettraient à ce public d’accéder aux compétitions régionales. Ce projet nécessite un investissement important du fait du coût des pirogues Va’a, de l’achat d’une remorque pour les transporter, que de l’aménagement d’un local de stockage.

  • Investissement pour renouveler et agrandir le parc pour une meilleure prise en charge des groupes et notamment des personnes handicapées (v. Le développement de la pratique handisport nécessite le renouvellement constant d’un matériel spécifique adapté et performant. Le coût de ce matériel est relativement élevé. L’ASPAG prévoit notamment d’acheter 3 « sit on top » pour renouveler une partie du parc. Elle souhaite également acquérir 3 kayaks mer 2 places pour permettre d’ouvrir la pratique de randonnée en mer et proposer ainsi des marges de progression aux pratiquants réguliers.

  • Réalisation de travaux pour mieux adapter les locaux à l’accueil des groupes et notamment des personnes handicapées (cf. :orientation 7)

  • Communication et contacts auprès d’associations travaillant à l’intégration de personnes handicapées pour réfléchir avec eux à des solutions. Un travail important de partage des expériences « handisport » a été effectué au sein de la FFCK, que nos professionnels sauront mettre à profit.

 Indicateurs de réussite :

  •  Nombre de participants aux initiations,

  •  Nombre de séances d’initiation proposées tout au long de l’année,

  •  Diversité des activités proposées.

 Ouverture sociale

Constat

Le canoë-kayak est un sport qui demande du matériel. Ce matériel indispensable est un frein lorsque chaque euro compte. Le premier réflexe est alors de penser que la pratique n’est possible qu’en venant d’un milieu relativement aisé.

Si un tel argument est probablement recevable dans le cadre d’une pratique individuelle, le mouvement associatif doit faire en sorte de le rendre caduque. Pour pratiquer, nul besoin de matériel spécifique, un maillot de bain suffit! le reste peut être fourni par l’association à tous les pratiquants.

 Moyens déjà mis en œuvre

  • Travail en collaboration avec des associations partenaires permettant d’atteindre de manière efficace certains publics et de bénéficier de leur expérience dans la gestion de ces publics

  • Temps important consacré à l’accueil des groupes par le BE de l’ASPAG;

  • Stage d’initiation gratuit pendant les vacances dont la publicité est assurée par les services sociaux de la municipalité pour découvrir la pratique (OVVV) ;

  • Réduction du tarif d’adhésion sur critères sociaux prise en charge par le club depuis de nombreuses années.

Projets pour développer d’avantage l’ouverture sociale

  • Poursuite des efforts sur les cotisations;

  • Intégration des coûts de formation dans la cotisation adhérent (passages de pagaies couleurs, formation des aspirant moniteurs et moniteurs)

  • Réflexion sur les moyens de valider et valoriser la progression technique pendant les stages gratuits par des passages de pagaie couleur;

  • Réflexion sur les moyens de parcourir les criques lors de ces stages (sortie randonnée sur 2 jours, avec hébergement hamac en carbet ?). Ne pas restreindre ces stages au lac Saccharin!

 Indicateurs de réussite:

  • Nombre de personnes participants aux initiations gratuites;

  • Nombre de séances d’initiation proposées tout au long de l’année,

  • Diversité des activités proposées;

  • Nombre de jeunes participants revenant d’une année sur l’autre.

Atteindre les jeunes

Constat

Le canoë-kayak est un sport qui n’est pas très médiatisé. Pour augmenter la fréquentation du club, il convient d’aller au-delà du public potentiellement intéressé. C’est pourquoi l’ASPAG investit beaucoup de temps dans le travail avec les établissement scolaires.

Moyens déjà mis en œuvre

  • temps important consacré à l’accueil de scolaires par le BE de l’ASPAG;

  • travail dans le cadre scolaire, ou dans le cadre du PRE (Projet de Réussite Éducative).

Projets pour développer l’audience auprès des scolaires

  • Prendre contact avec les enseignants, diffuser les conventions existantes pour servir de modèle;

  • soutenir toute création de section sportive autour de nos activités;

  • améliorer l’accueil, principalement au Lac Saccharin;

  • renégocier régulièrement les périodes d’activité pour essayer de répartir l’activité le plus uniformément possible tout au long de l’année.

  Indicateurs de réussite:

  • Nombre de d’établissements scolaires concernés;

  • nombre de séances d’initiation proposées tout au long de l’année;

  • nombre de jeunes bénéficiant de séances d’initiation;

  • nombre de jeunes participants revenant d’une année sur l’autre.

commentaires sur les indicateurs de l’objectif 1

Par Anny, le 10 juin 2011, 11:22.
Indicateurs de l’ouverture sur la pratique handisport nombre de participants aux initiations : mettre nombre de participants réguliers aux initiations (le régulier est à définir : du style une fois par mois minimum) Diversité des activités proposées : il faudrait définir ce que veut dire diversité. Je mettrai plutôt (comme défini dans l’objectif 5 que je propose de faire passer en sous objectif du 1) nombre d’activités/disciplines proposées aux participants Indicateurs sur l’ouverture sociale :le nombre de participants aux initiations gratuites ne me semble pas un indicateur d’ouverture sociale. Il faudrait plutôt compter le nombre d’adhérents bénéficiant de réduction de cotisation du fait d’un plancher de ressources. L’ouverture sociale c’est aussi le nombre de métiers différents (mais peut on avoir cette info). La répartition homme/femme. Et la pyramide des ages. (le fait que tous les ages soient représentés à l’aspag est à mon avis signe d’ouverture sociale) indicateurs de réussite pour « atteindre les jeunes » spécifier pour le 2ème indicateur « pour les scolaires »